Depuis le début du week-end, qui est maintenant derrière nous, puisque que nous sommes Lundi, je n'ai fait que perdre mon temps. J'ai à peine avancé dans la lecture de "La noblesse de l'esprit" de Reimen et je n'en suis qu'à la page 126, alors que c'est un essai qui se lit très facilement. Un essai qui parle de la civilisation telle que Goethe la définissait : "la civilisation est un exercice permanent de respect ; du divin, de la terre, de la nature et de notre propre prochain et de notre dignité."
Comment ai-je pu perdre mon temps ? Ce n'est pas difficile à imaginer : je suis resté comme un idiot, face à l'écran du PC, en lisant aussi bien des messages sur Twitter que les dernières dépêches Reuters, le tout mixé avec quelques articles glanés sur la presse en ligne. C'est assez simple à retrouver puisque Google Web History conserve les URL des sites que j'ai pu rechercher : il y a des pages sur la découverte d’un fossile de primate en Birmanie ou les frasques de Berlusconi, des pages sur les façons dont les commerçants français arnaquent les touristes ou des pages sur des vols retardés par des passagers en colère.
Mais il y a aussi des pages sur lesquelles j'ai passé un peu plus de temps, un temps qui, cette fois, ne fut pas totalement perdu. Ce sont des pages qui parlent du grand poète perse Saadi, l’auteur du Boustân (Le Verger), du Golestân (Le Jardin des Roses), d’un grand nombre d’odes lyriques, d’élégies, de poèmes satiriques et de panégyriques.
Je me suis aussi intéressé à la biographie de la magnifique Hedy Lamarr et, enfin, je suis parti à la recherche de quelques nouvelles polices de caractères, mais rien de plus.
Ce week-end est très vite passé.
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